28.11.11

petit souvenir

Ce rire...qui montait du fond de sa gorge...quand il est remonté vers le haut de mon corps...
"Pourquoi ris tu? "
"Parce que j'aime te faire jouir ainsi..."


20.11.11

Billet d'humeur

ma cage dorée devient bien étroite
de ma balançoire je m'échappais parfois
d'un coup d'aile et j'étais sur les toits
m'envolant vers des moments courtois
lecteurs, 
               blogueurs,
admirateurs,
                                                          twitteurs 
coquins        libertins
                    rencontré                                              joué
baisé
                                           parfois aimé


correspondances coquines
rencontres complices
amitiés vraies
souvent laissées tomber

Obsédée par un seul homme qui a su
Au fil de nos moments me mettre a nu
M'aimer sans réserves
déclencher en moi des rêves

mais en pleine félicité
tempête au foyer
l'appel de la cage
il faut rentrer et être sage

cet homme que j'ai connu il y a 26 ans a vieilli
je m'en rendais compte aux petites choses de notre vie
l'appel du SAMU l'a confirmé
trop de travail est toxique pour la santé

Cat tiraillée
entre amant passionné et attentionné
et mari malade et désemparé

Alors plus beaucoup de place pour les complices, 
les amis coquins, 
les amants déchainés
je vous ai abandonnés
mais pas oubliés

joutes verbales
rencontres amicales
j'en aurai toujours envie
certains ont toujours leur place dans ma vie


Comprenez, pardonnez, vous savez qui vous êtes....


15.11.11

Mains




Une photo sur un blog "ami", Waid and See, m'a fait repenser à ce très beau poème...

Chez un sculpteur, moulée en plâtre, 
J'ai vu l'autre jour une main 
D'Aspasie ou de Cléopâtre, 
Pur fragment d'un chef-d'oeuvre humain; 


Sous le baiser neigeux saisie 
Comme un lis par l'aube argenté, 
Comme une blanche poésie 
S'épanouissait sa beauté. 


Dans l'éclat de sa pâleur mate 
Elle étalait sur le velours 
Son élégance délicate 
Et ses doigts fins aux anneaux lourds. 


Une cambrure florentine, 
Avec un bel air de fierté, 
Faisait, en ligne serpentine, 
Onduler son pouce écarté. 


A-t-elle joué dans les boucles 
Des cheveux lustrés de don Juan, 
Ou sur son caftan d'escarboucles
Peigné la barbe du sultan, 

Et tenu, courtisane ou reine, 
Entre ses doigts si bien sculptés,
Le sceptre de la souveraine 
Ou le sceptre des voluptés? 

Elle a dû, nerveuse et mignonne, 
Souvent s'appuyer sur le col 
Et sur la croupe de lionne 
De sa chimère prise au vol. 

Impériales fantaisies, 
Amour des somptuosités; 
Voluptueuses frénésies, 
Rêves d'impossibilités, 

Romans extravagants, poèmes 
De haschisch et de vin du Rhin, 
Courses folles dans les bohèmes 
Sur le dos des coursiers sans frein; 

On voit tout cela dans les lignes 
De cette paume, livre blanc
Où Vénus a tracé des signes
Que l'amour ne lit qu'en tremblant. 

Théophile Gautier

13.11.11

Lettre ouverte

Cher lecteur,

Si tu es venu en ami, alors promène toi, explore, visite mon jardin...je le raconte, je t'y invite dans mes mots mais cela ne veut pas dire que tu pourras t'y installer parce que tu en as envie...je suis la maitresse de ce jardin...je choisi ses occupants...

Ne me juge pas...tu ne connais pas mon cheminement, ni mon histoire...si mes mots te déplaisent, si mes propos te chagrinent, si mes choix te choquent...alors passe ton chemin...je ne te juge pas et te demande de ne pas le faire ...

Car vois tu, ici tu es chez moi, je te respecterai tant que tu me respecteras...

Bonne Lecture

Cat

11.11.11

Abandon


Je sens son corps chaud contre mon dos, son bras autour de ma taille, sa main qui vagabonde doucement me sort de ma nuit...dehors premières lueurs du jour. Nous dormons bien ensemble, corps imbriqués l'un dans l'autre...
Je sens son souffle dans mes cheveux, et sa verge raidie contre mes fesses...
Je peine à me réveiller, nous n'avons pas beaucoup dormi, flottement de mon esprit entre conscience et sommeil.
Sa main est douceur, lenteur, délicatesse, effleurements d'un sein puis de l'autre, il s'écarte pour me tourner sur le dos, yeux mi clos, j'aperçois tempes grises, barbe de deux jours, et yeux malicieux...ces yeux, mon dieu ce regard...comment ne pas fondre quand un homme me regarde ainsi...
Caresses longues sur mes bras, ma nuque, tendres passages sur mes joues, mes lèvres
"Bonjour mon amour" accompagné d'un baiser délicat...
Mes seins répondent à ses gestes, pris à pleine main, puis titillés. Ses mains descendent, mon ventre rond de mère, puis se promènent sur mes cuisses, j'écarte légèrement les jambes...frémissements quand il frôle l'intérieur de mes cuisses, il touche a peine mon intimité...
Mes mains partent à la recherche de son corps, "non, non...laisse moi..."
Il descend dans le lit, une main qui se promène sur ma cheville, mon mollet, qui plie doucement cette jambe...je sais ou il va...mais qu'est ce qu'il y va lentement! 
Ses mains sont remplacées par ses lèvres, derrière un genou, intérieur de mes cuisses, je sens le piquant de sa barbe...de temps a autre petit coup de langue sur ma peau...il remonte petit a petit, au fil des vagabondages de ses lèvres sur mes cuisses.
J'ai d'abord senti son souffle sur mon intimité, puis un baiser doux à la naissance de mes lèvres. Je tremble, mon corps est maintenant tout a fait réveillé, mes mains dans ses cheveux...un soupir m'échappe. Il lève les yeux vers moi, je vois sa gourmandise...
"C'est doux... j'aime ton odeur..."
Il commencera par embrasser, écartant mes lèvres avec les siennes, puis sa langue viendra balayer ma fente. Se glisser de plus en plus dans ma moiteur, aller me gouter à l'orée de ma chatte. Il remonte pour lécher mon clito, le sucer, à l'écoute de mes soupirs, de mes frémissements...Il prend son temps, tout en douceur faisant monter en moi le plaisir...et le désir de plus.
Ses doigts remontent et viennent ajouter des caresses et des pénétrations à celles de sa bouche...

L'abandon, car il n'y a pas d'autre mot pour décrire cet instant ou je perds le contrôle sous l'assaut de ces caresses, que mon corps vibre et que la jouissance monte en moi...

6.11.11

Le moment

A quel moment ais-je réalisé que j'étais intensément, immensément heureuse?

Ce moment, ou la porte du TGV s'est ouvert et qu'il était là devant moi?
Ce moment, ou il s'est lâché en moi en me disant "c'est trop fort je ne peux pas me retenir” et qu'il s'est effondré dans mes bras?
Ce déjeuner au soleil, dans une ville de peintres, bon petit plat de poisson et vin blanc, rires partagés?
Mon réveil au milieu de notre première nuit avec ses bras qui m'entouraient et ce sentiment de bien-être?
Ce battement d'une aile de papillon à la place du cœur après avoir joui dans ses bras?
Ce dernier petit déjeuner, commandé "en chambre", immense plateau que nous avons partagé nus dans notre lit, nous bécotant comme des ados?
Quand il a voulu explorer de plus prêt ce body string lacé dans le dos..."depuis ce matin ce truc m'empêche d'avoir les idées claires"?
Quand le soir du deuxième jour, il m'a dit "tu m'as épuisée mon amour, je crois que je ne pourrais plus..." et que cet aveu m'a fait déborder de tendresse pour lui?
Ou bien est-ce sa main qui tenait la mienne sur sa cuisse dans la voiture sur la route du retour?

Je ne sais pas quand, sans doute a chacun de ces instants...