Je suis revenue tôt... il sortait de la douche...sentait bon...et devant moi s'est habillé, très à l'aise dans sa nudité...
Bras dessus, bras dessous... baisers fougueux a chaque pas...nous sommes sortis dans un Paris vide, à la table d'un café nous avons partagé un petit déjeuner, jus, café, croissants, miettes a lécher, sucre a chiper...tout au plaisir d'être ensembles...
Il fallait rendre la chambre, qu'il boucle sa valise, puisqu'il était a nouveau sur le départ...nous n'arrêtions pas de nous toucher, caresser, tenir, dans l'ascenseur baisers... mélange de sucré, amer et envie...
Je me suis excusée quelques instants et l'ai retrouvé, non en train de boucler ses affaires, mais couché sur le lit...
M'avancer vers lui, le regardant droit dans les yeux, a chaque pas enlever une épaisseur, garder juste les dentelles, broderies bleues et beige...me pencher sur lui et le dévêtir, traçant avec mes lèvres le chemin de ses vêtements...j'ai aimé son soupir d'aise, détendu, se laissant faire...
Corps d'homme sportif approchant la cinquantaine, poils qui grisonnent sur le torse cachant légèrement des mamelons qui sont, j'ai découvert, très sensibles, comment ne pas les titiller de la pointe de la langue, un peu de ventre, mais j'aime ses rondeurs, y poser mon visage, souffler sur sa peau, le voir frissonner, ce boxer que je l'ai vu enfiler plus tôt suivra le reste...mes mains, mes lèvres continuent leur chemin sur son corps...le dévorer, le déguster, centimètre après centimètre de peau, légèrement poilue, m'avancer vers ses bourses, effleurer, les soupirs se muent en grognements...puis lentement, délicatement le goûter, lécher, prendre en bouche...
Quand son plaisir est imminent, venir m'empaler doucement sur lui, nos bouches se trouvent, nos yeux se rencontrent, nos soufflent se mêlent, ses mains me caressent, me tiennent.
Lentement je l'amène vers le plaisir, et d'un coup sentir monter le mien pour jouir ensemble...
Je me suis affalée sur lui, ses bras m'ont entourés et il m'a serré fort...
Rhabillés, nous avons rangé ses affaires, laissé sa valise à la reception et sommes partis jouer aux touristes sur la butte Montmartre, petites ruelles, baisers dans des portails, escaliers, sourires devant une vitrine kitsch, courettes, rires devant un détournement de signalisation, hamburger dans un petit restaurant...
Ce texte respire le bonheur. Cela fait du bien de le lire et de s'imaginer qu'on pourrait vivre la même chose... Contente pour toi!
RépondreSupprimerCette petit séjour magique, si joliment raconté, me fait ressurgir des souvenirs... mais dans une autre capitale. Je t'en souhaite plein cette année ! :-)
RépondreSupprimerJours heureux que j'espère prochain. Pourquoi devons nous toujours chercher à l'autre bout du monde ce qui devrait être tout proche?
RépondreSupprimerIl est revenu depuis...son metier le fera toujours bouger...mais cela nous donne aussi le moyen de passer des nuits ensembles...
Supprimerj'aime beaucoup cette belle description de l'homme, objet de désirs. (et pas l'homme-objet)
RépondreSupprimerainsi que d'un beau moment.
Les voyageurs sont des hommes intéressants ;-)
B
Quelques mots: superbement écrit! On sent la passion!!!
RépondreSupprimerCat,
RépondreSupprimerj'ai lu attentivement votre récit du désir charnel pour un homme de l'avoir posséder par sa virilité, c'est là que l'on reconnaît le sexe fort et le sexe faible, le sexe fort c'est la féminité intime et le désir de sucer la virilité de cet homme, tous ces mots écrits pour le désir charnel pour un homme me donne une certaine émotion.
Georges